Ingrid Jouve, directrice RSE SPIE France

Ingrid Jouve, directrice RSE de SPIE France

Publié le 14 janvier 2025

"Chez SPIE France, l’installation d’énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la mobilité bas carbone ou l’électrification, c’est vraiment notre cœur de métier."

« SPIE France place la responsabilité sociétale des entreprises au cœur de ses préoccupations depuis plusieurs années déjà », affirme Ingrid Jouve, directrice RSE * de SPIE France. Ingrid a rejoint SPIE France il y a un peu plus d’un an et se dit fière de travailler dans une entreprise qui fait de la responsabilité l’une de ses trois valeurs centrales, aux côtés de la performance et de la proximité. « SPIE France s’engage pour la transformation vertueuse de notre société, en participant concrètement à la transition bas carbone et en donnant du sens aux métiers de ses collaboratrices et collaborateurs. »

« La preuve par SPIE »

Ces engagements d’utilité sociale, sociétale et environnementale ont été co-construits et forment la stratégie RSE de SPIE France, baptisée « La preuve par SPIE », retranscrite dans les plans stratégiques business des six filiales de SPIE France.

Cette stratégie se décline en six grandes ambitions : une stratégie bas carbone, une chaîne de valeur responsable, la co-conception des solutions, la formation des collaborateurs aux engagements RSE, l’exemplarité environnementale et sociale et une attention forte à l’écosystème et l’empreinte locale de l’entreprise. « Les métiers de SPIE sont au cœur des transitions énergétique, numérique et industrielle. Nos collaborateurs mettent en œuvre des solutions concrètes au service de la décarbonation. Notre stratégie RSE est en quelque sorte notre boussole, une direction et un cadre pour réaliser nos missions. »

« C’est notre cœur de métier »

Sur le volet environnement, plus particulièrement, SPIE aligne ses objectifs sur la taxonomie européenne. Cette dernière désigne une classification des activités économiques ayant un effet favorable sur l’environnement. En 2023, 48% du chiffre d’affaires de SPIE était aligné sur cette taxonomie. « Derrière, vous avez tout ce qui concourt à l’installation d’énergies renouvelables, à l’efficacité énergétique, la mobilité bas carbone ou l’électrification. C’est vraiment notre cœur de métier », souligne Ingrid.

visuel RSE SPIE

 

En tant qu’entreprise, SPIE France possède également des objectifs quantitatifs annuels propres. En 2023, sur le volet climat, l’entreprise a atteint de premiers jalons : -10% de réduction de l’empreinte carbone directe (scopes 1 et 2 **) par rapport à 2019 (objectif 2025 : -25%) et 47% des émissions (achats) provenant de fournisseurs engagés à réduire leur empreinte carbone (objectif 2025 : 67%).

La formation des collaborateurs à ces questions est un autre enjeu fort de la démarche RSE de SPIE France. « On a mis en place de nombreuses Fresques du climat qui ont suscité beaucoup d’engouement et de demandes de développement de compétences. A l’aide d’un partenaire, nous avons développé la SPIE Climate Academy, une école du climat en ligne, au sein de laquelle on retrouve plusieurs parcours de formations. Ce sont des modules d’environ 5 minutes avec des vidéos, des quiz etc. On peut y découvrir la méthode SBTi (Science Based Targets initiative) ***, la neutralité carbone ou encore les différents scopes », illustre Ingrid.

« Valoriser nos collaborateurs »

Les objectifs de SPIE France comprennent également un volet social. « On a des actions portées sur l’interne qui renforcent la féminisation, la diversité dans le recrutement, la valorisation des collaborateurs dans l’accès à des postes de direction et notamment des femmes (+17% de femmes aux postes de direction clés en 2024 par rapport à 2020 et un objectif de +25% en 2025), ainsi que l’inclusion des personnes en situation de handicap. Beaucoup d’actions sont également menées autour des achats auprès d’Esat (établissement et service d’accompagnement par le travail) ou d’établissements pour des publics plus précaires ou éloignés de l’emploi », liste Ingrid.

Et sociétal : « On travaille, depuis longtemps, avec des écoles partenaires, on mène aussi des actions de mécénat avec Electriciens sans frontières, par exemple. Pour chaque territoire ou bassin d’emploi, on a identifié les acteurs de l’écosystème qui peuvent contribuer aux actions que l’on conduit. Actuellement, nous travaillons sur un bilan social et sociétal et les axes de progrès qui en découlent », clarifie Ingrid.

« Tous nos collaborateurs peuvent participer »

Chacune des six filiales du groupe SPIE, dont SPIE France, a nommé un directeur ou une directrice RSE, qui ont eux-mêmes constitué un comité RSE. Ce dernier réunit, dans certains cas, jusqu’à 30 personnes représentant « toutes les fonctions opérationnelles mais aussi la direction des achats, la com, les RH et parfois un juriste. Dans ces mêmes filiales, en lien avec le comité RSE, on retrouve des ambassadeurs. Ce sont des personnes qui s’emparent d’un sujet en lien avec la stratégie RSE ou un événement dans l’agenda, national ou local, lors de journées thématiques comme le Cleanup Day, par exemple », souligne Ingrid.

Tous les collaborateurs peuvent contribuer aux objectifs et réflexion du groupe et des filiales, comme sur le sujet de l’économie circulaire (voir plus haut). « Tous nos collaborateurs sont invités à participer. En ce sens, on organise des webinaires ainsi que des groupes de travail. A chaque fois, c’est hyper intéressant parce que les questions ne sont pas les mêmes et qu’elles amènent un autre éclairage. C’est ce qui est passionnant dans ce métier ! » conclut Ingrid.

* La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est définie par la Commission européenne comme la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société.

** En français, le périmètre est une catégorie d’émissions de gaz à effet de serre dans le bilan carbone d’une activité humaine. On distingue trois natures d’émissions : scope 1 (émissions de l’activité elle-même), scope 2 (émissions indirectes liées à l’énergie) et scope 3 (émissions liées à tous les autres processus induits, en amont ou en aval).

*** Partenariat créé en 2015 dans le contexte de la COP 21 entre le Carbon Disclosure Project (CDP), le World Resources Institute (WRI), le Pacte mondial des Nations Unies et le Fonds mondial pour la nature (WWF).