Champs photovoltaïques

Anthony, responsable d’études photovoltaïques chez SPIE Industrie

Publié le 30 janvier 2025

« Pour SPIE, c’est important de faire évoluer ses collaborateurs »

Un accompagnement personnalisé qui l’a mené récemment au statut de cadre.

De son métier, Anthony Villeneuve parle avec enthousiasme, qu’il s’agisse de ses premiers jobs d’été ou de ses nombreuses évolutions au sein de son entreprise, SPIE Industrie. Retour sur une trajectoire au service des énergies renouvelables.

Très jeune, Anthony manifeste un intérêt pour l’électrotechnique. « J’ai toujours baigné dans ce monde car mon père était électricien. Je travaillais d’ailleurs avec lui l’été, pour gagner mes premiers salaires. J’ai naturellement décidé de poursuivre mes études dans ce domaine avec, d’abord, un bac STI génie électrotechnique puis un BTS électrotechnique en alternance. J’ai terminé par une licence générale énergies renouvelables, également en alternance », retrace-t-il. Lors de sa dernière année d’étude, en 2009, il rejoint SPIE en apprentissage. Au moment de faire le choix d’un secteur, Anthony se tourne vers la production d’énergie photovoltaïque. 
« Pendant mes études, on parlait beaucoup d’énergies renouvelables, d’écologie et j’ai toujours été moi-même attiré par les questions environnementales. C’est pour cela que j’ai pris cette direction ! » complète-t-il..

« On ne fait jamais la même chose ! »

 

Au sein de SPIE Industrie, le service dans lequel évolue Anthony travaille à l’installation de centrales photovoltaïques au sol de très grande taille (10, 20 ou 30 hectares) pour un portefeuille clients de producteurs d’énergie. Aujourd’hui responsable d’études phovoltaïques, Anthony gère le bureau de Montaudran, à Toulouse. 
« On réalise toutes les études pour les chiffrages de nos clients ou même les études d’exécution pour la réalisation des travaux, une fois le contrat signé, explique-t-il. De mon côté, je réalise aussi certains chiffrages pour les nouveaux clients ainsi que les projets de centrales photovoltaïques de très grande taille ou, par exemple agrivoltaïques. * » En plus de ses fonctions managériales et de formation des nouveaux collaborateurs (alternants, stagiaires), Anthony a également pour mission d’accompagner ses clients. « Je les oriente vers des solutions techniques en fonction de leur volonté : s’ils préfèrent des centrales à faible coût de production, des centrales plus performantes ou à forte continuité de service, etc. »

Arrivé en 2009 chez SPIE par le biais de l'alternance, j'ai depuis bénéficié de nombreuses évolutions au sein de l'entreprise.”
Anthony Villeneuve, responsable d’études techniques chez SPIE Industrie,

Un métier « très riche » pour lequel il relève régulièrement de nouveaux défis. 
« Il faut sans cesse s’adapter aux nouvelles technologies de modules photovoltaïques, d’onduleurs ainsi qu’aux normes. On ne fait jamais la même chose ! C’est ce que j’aime dans mon métier, on est touche à tout. Même si la production d’énergie correspond à de l’électricité au sens large, on fait aussi de la mécanique, de la vidéosurveillance, des postes électriques et du monitoring avec le contrôle commande de nos parcs », souligne Anthony.

« Je voulais travailler dans ce domaine pour son utilité »

 

En quinze ans, depuis son arrivée chez SPIE Industrie, le secteur s’est transformé. 
« On a commencé par la réalisation de toitures photovoltaïques, donc des petites installations de centaines de kilowatts. Puis on a évolué vers les centrales au sol de plusieurs mégawatts. Désormais, on travaille sur des sites qui peuvent aller jusqu’à 75 mégawatts pour la deuxième centrale la plus grande de France, que nous avons réalisée il y a quelques années. La taille des parcs a donc évolué ainsi que la technologie des modules. Ils sont de plus en plus puissants, d’une centaine de watts à maintenant 700-800 watts », illustre-t-il. 
Des changements qui résonnent avec son intérêt pour les questions environnementales : « Dès le départ, je voulais travailler dans ce domaine pour son utilité. Chaque fois que l’on réalise un parc et que l’on voit que cela va alimenter autant de foyers, c’est une vraie satisfaction ! » appuie-t-il.

 

Pose d'un panneau photovoltaïque

À noter que le photovoltaïque n’est qu’un pan de l’activité de l’entreprise : « Nous intervenons dans tous les domaines industriels en fonction des implantations de nos clients : énergie, agroalimentaire, industries pharmaceutiques, automobiles, aéronautiques, mais aussi la sidérurgie et les industries manufacturières », appuie Nathalie Ottino, responsable développement RH de SPIE Industrie.

« Une évaluation individuelle et collective »

 

Pendant toutes ces années, la carrière d’Anthony, elle aussi, progresse. Après son alternance, il est embauché comme technicien d’études et bénéficie d’une première évolution comme assistant responsable d’affaires en 2012. « A ce moment, je me suis orienté vers de la gestion de projet et de la gestion financière. En 2017, j’ai occupé un poste de chargé d’affaires, toujours dans la même activité. Or, en 2021, j’ai souhaité changer de direction et me réorienter vers l’étude. J’ai ainsi évolué vers le poste de responsable d’études techniques en 2021 et SPIE m’a accompagné dans cette réorientation », explique-t-il. Une progression plutôt courante dans l’entreprise, confirme Anthony : « Cela dépend des profils et des volontés de chacun mais pour SPIE, c’est important de faire évoluer ses collaborateurs. Tous les trois ans, j’avais la possibilité de changer de niveau ! » 

Pour tous ses collaborateurs, SPIE a imaginé un parcours d’accompagnement bien rodé, confirme Nathalie
« On a à la fois une évaluation individuelle et collective. Autrement dit, nous menons des entretiens annuels et professionnels tous les ans. Le déclic d’une demande d’évolution d’un collaborateur peut s’identifier à ce moment-là, avec le manager. » A ces entretiens, s’ajoutent des comités carrières annuels. « Il s’agit d’une évaluation plus collective. Les chefs de service y font part de leurs changements d’organisation, de leurs besoins etc. A cette occasion, on réfléchit de manière plus transverse afin d’identifier de potentielles mobilités, évolutions », continue Nathalie.

Côté formation, le plan de développement de compétences de SPIE se compose de trois entrées majeures : les formations liées aux orientations stratégiques et aux évolutions des métiers (techniques ou management), les formations issues des entretiens annuels individuels. « Pour entrer chez nos clients industriels, nous avons besoin de différentes habilitations et nos collaborateurs font régulièrement de la formation continue ‘recyclages’ à ce sujet. Nous allons travailler de plus en plus sur la partie offre technique, afin de rester à la pointe des besoins de l’usine 4.0 voire bientôt 5.0 ! » affirme Nathalie.

3 500 postes ouverts en France


Certains collaborateurs, comme Anthony, peuvent également bénéficier de parcours de formation dédiés à l’évolution, appelés « trajectoires » chez SPIE. Le principe ? « C’est un engagement entre le salarié et l’entreprise lors duquel on donne une perspective d’évolution au collaborateur ainsi qu’un timing, entre six et 24 mois, selon le type d’accompagnement. Cela consiste en des formations, des mises en situation, un accompagnement managérial etc. De manière générale, il s’agit d’une évolution de poste, de salaire et de coefficient. C’est un bon outil de reconnaissance et de fidélisation du collaborateur car il permet de se projeter », indique Nathalie.

Grâce aux trajectoires, Anthony obtient le statut cadre en début d’année. « J’ai été accompagné pendant un an », précise-t-il. Toutes ces évolutions, le responsable d’études photovoltaïques ne les avait pas imaginées. 
« Quand j’ai commencé comme technicien, je me suis dit que je ferais en fonction des opportunités. Cela s’est présenté à moi et j’ai accepté ! » sourit-il. Anthony ne s’était pas trompé, les opportunités sont nombreuses chez SPIE : « Cette année, SPIE prévoit le recrutement de 3 500 collaborateurs en France dont 700 en alternance. Pour SPIE Industrie, cela représente 300 postes en CDI, et entre 100 et 150 supplémentaires en alternance, illustre Nathalie. Nous cherchons, en particulier, des métiers de l’électricité industrielle comme les techniciens de maintenance et les postes d’encadrement de chantier (chefs d’équipes, chefs de chantier) ainsi que des responsables d’affaires. »

« Nous accompagnons des collaborateurs qui nous ont rejoints avec un niveau bac+2, bac+3 et qui, au bout de quelques années, sont identifiés avec un potentiel pour évoluer. Nous sommes une entreprise dans laquelle la promotion interne est très valorisée, même, sans retourner sur les bancs de l’école. C’est la diversité de ses profils qui fait la richesse de SPIE », conclut Nathalie.

* Les centrales agrivoltaïques mutualisent la production d’énergie solaire et une activité agricole.